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CONSULTATION

Je reçois toute personne souhaitant parler de ses difficultés à vivre, mais aussi des professionnels en supervision. Mon cabinet est situé au 22 rue Boileau, Arles, derrière la place Voltaire au rez-de-chaussée.

Je m'emploie à soutenir la parole telle qu'elle s'invite. C'est ce qui permet aux processus inconscients d'émerger dans ce qui se répète. Généralement, les questions qui se posent viennent de la place dans la famille, dans le lien avec les autres, au travail, dans le couple, dans la vie amoureuse et sexuelle, dans les troubles psychosomatiques, les symptômes, l'angoisse... Tout se qui dans la vie rate généralement de la même façon, avec l'impression qu'en savoir davantage sur tout cela permettrait un changement; avec le besoin de s'ouvrir à un autre, un autre "autre" que l'ami ou le parent; avec la certitude que la parole est un levier. Et en effet, l'enjeu est bien de permettre à la parole de se dérouler aussi librement que possible et c'est ce qui produit des changements. Le travail peut tenir sur quelques entretiens ou bien ouvrir sur un suivi régulier au long cours, chaque situation étant unique. Contrairement à des idées reçues, un certain nombre de changements peuvent intervenir très rapidement chez le psychanalyste. Entrer dans un remaniement plus profond est en revanche un parcours.

L'approche du psychanalyste est différente de toute autre prise en charge "psy" par le fait qu'elle postule l'existence de l'inconscient. Freud a appelé l’inconscient "l'autre scène" et a pu dire que le "Moi n'est pas maître chez lui". L’inconscient ne "s'explore" pas, mais on peut tenter de lui laisser une place, allié de choix pour tenter d'inventer sa propre solution. Si vous souhaitez réfléchir à ce que parler veut dire en psychanalyse, et quelle est la spécificité de la parole je recommande l'écoute de cette conférence de Colette Soler:

https://www.youtube.com/watch?v=Lzi1swZyTS0&ab_channel=ForumduChampLacanienduLiban

 

Hormis les demandes de consultation, des contrôles, supervision et accompagnement professionnels individuels ou en petits groupes sont possibles au cabinet.

Le montant des honoraires est fixé avec vous, en accord.

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Mon parcours

J'ai une formation de psychologie clinique et pathologique, diplômée de l'Université de Rouen, 1998.

J'ai travaillé auprès des tribunaux en tant qu'expert puis en CMPP auprès d'enfants et de familles durant une dizaine d'année.  

Je continue l'étude des textes dans des petits groupes de pairs. J'ai été membre de l'Association Lacanienne Internationale pendant six années, et je privilégie aujourd'hui le compagnonnage auprès de collègues de différentes appartenances. Je suis membre de l'@psychanalyse Montpellier.

J'anime des formations, et conduis des supervisions d'équipe en travail social depuis 2005.

J'ai fondé un organisme de formation, ACPI, aujourd'hui dissous. J'ai organisé sur Arles depuis 2007 des colloques, journées d'étude, rencontres-débats, forums sur les thèmes psychanalyse et monde contemporain, grâce à l'implication d'un collectif de soignants, travailleurs sociaux arlésiens, et de conférenciers chercheurs en sciences humaines et psychanalystes de différentes obédiences. J'ai conduit des expérimentations de dispositifs cliniques créatifs, des ateliers d'écriture qui se sont tenus pendant quatre ans ont donné lieu à une publication collective que j'ai dirigé, Écrire la clinique, une lumière Noire, paru en janvier 2020 aux éditions l'Harmattan, préfacé par Joseph Rouzel. Les travaux du collectif ACPI ne sont plus accessibles sauf sur la chaîne Youtube ACPI. Mes textes sont pour partie accessibles dans la page Écrits.

 

Quel que soit le cheminement personnel, universitaire, ou les engagements dans les cercles de travail entre pairs, la supervision individuelle: on ne devient psychanalyste que lorsque un sujet en fait la demande. La psychanalyse s'invente et se réinvente au un par un dans la rencontre toujours singulière, qui depuis Freud est nommé transfert.

Quelques citations qui résonnent à ma pratique

Quand seuls restent les mots, Albert Nguyen, éditions Stilus

L'analyste vif, sur le vif, au contraire du somnolent, se laisse porter sur le mode taoïste (autrement dit celui qui ne va pas à contre-courant), en éveil, attentif aux variations, aux intonations, aux sons et aux intervalles de silence. L'analyste ne pense pas, il dé-pense, il laisse aller le chant qui fait musique. Sous les paroles, il entend le chant et les fausses notes de la mélodie. Le temps de la séance et le dialogue créent la bulle où vont émerger la surprise et les à-coups, jusqu'à, comme disait Rabelais, réanimer les paroles gelées, en l’occurrence les mots gelés.

Ailleurs, pratique de la psychanalyse, Joseph Rouzel, éditions Le Retrait

La psychanalyse est ailleurs, toujours ailleurs. Elle relève de l’effort de chaque praticien pour supporter, à partir de sa propre expérience dans le secret de la cure, la rencontre avec le réel de l’inconscient, chez autrui. C’est du terme de transfert que Freud désigne ce processus. La psychanalyse se fait passe-muraille et passager clandestin d’un navire capitaliste en perdition.

Féminin, maternel, couples, la valse à trois temps d'une psychanalyste, Danielle Bastien,  Erès.

 

« Et c'est un exercice de patience, car comme me le disait un collègue, les patients, c'est nous, les analystes, qui patientons encore et toujours pour qu'un sujet allégé, vivant et désirant advienne. Winnicott écrivait déjà : « Si nous pouvons attendre, le patient parviendra à comprendre de manière créative et avec un plaisir intense que la vie est en elle-même une thérapie qui a du sens » L'écriture parfois viendra tisser les mailles du filet de la patience, quand on la perd, quand elle nous quitte, nous laisse en rade avant que nous la retrouvions et devenions analyste. Ces temps d'écrits d'entre-deux-temps d'analyse deviendront par moment la trame d'un livre qui s'écrit sans que nous le sachions, presque à notre insu ».

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